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Notre milieu

Le hameau de Larret est situé au sein du parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géologiquement, il se trouve à l'extrémité occidentale du Massif central, et la roche-mère est le granite.
Niché dans une région de traditions agricoles, d’élevage et de sylviculture, Larret est entouré de prairies pâturées, de châtaigneraies, de chênes et de forêts de pins, ainsi que de nombreux étangs.
Larret surplombe une profonde vallée formée par la rivière de la Dronne (Drona en occitan). La Dronne est l’une des rares « rivières sauvages » de France. L'eau de la rivière est très pure et abrite des carpes, écrevisses et moules perlières très rares. Elle attire loutres, visons et martin-pêcheurs.
Le Saut du Chalard est une magnifique zone de petites cascades et de bassins d'eau. Elle est situé à 15 minutes à pied de Larret, en passant à travers une superbe forêt.

Découvrir ce qui nous environne

Depuis Larret, de nombreux sentiers de randonnée permettent de descendre jusqu'à la rivière ou de découvrir les petits villages, les forêts et les lacs aux alentours.
En automne, les forêts et champs autour de Larret regorgent de champignons de toutes sortes, notamment de cèpes. Selon la météo, nous dansons ou pratiquons régulièrement dans la forêt, la prairie ou près de la rivière. La forêt est un magnifique sanctuaire pour contempler et se reconnecter avec soi-même et le milieu plus-que-humain.

L'espace extérieur de la propriété est traversé par de nombreuses espèces sauvages. Avec un peu d’observation, depuis la terrasse, on peut voir les milans danser au-dessus des champs, et les hérons à l’étang. Les grenouilles parfois montent jusqu'à la maison nous rendre visite, et on peut entendre la chevêche locale annoncer son réveil au début de la nuit. Les merles, mésanges, hirondelles, tourterelles, chauves-souris, ainsi que les poules, chiens et chats font parties intégrantes et libres du lieu.
Les mûres, orties, amaranths et autres plantes comestibles sauvages sont invitées dans nos assiettes.

Les trois écologies

Suivant les « trois écologies » de Felix Guatarri, nous reconnaissons l'inséparabilité de l'individu en tant qu'écologie, de la communauté en tant qu'écologie et de l'écologie plus qu'humaine. Notre engagement quotidien et cyclique avec la forêt et la rivière fait partie intégrante de l'étude éco-somatique qui sous-tend notre école-lieu. La soi-disant nature sauvage autour de Larret est pleine de traces plus ou moins lisibles d'activité humaine remontant à l'époque romaine et probablement plus tôt. L'homme a vécu sur ce versant de la Dronne pendant un certain temps et a entretenu une relation continue avec ce milieu végétal, animal et minéral. En même temps, l'impact de la dérégulation climatique en cours et les récentes pratiques extractivistes (déforestation, exploitation minière, projets énergétiques...) soulignent la précarité de cette relation et de cette coexistence. A travers nos pratiques quotidiennes, ainsi que des projets tels que l'éco-sit, nous nous demandons si un engagement sensible avec notre environnement pourrait être le fondement d'un mode de cohabitation raisonnable.